Emincé de poulet sauce et pousses de soja Recette japonaise

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Du poulet, des pousses de soja et oignons ultra fondants dans une délicieuse sauce au soja à la japonaise. Une recette ultra facile que j’ai ramené de Tokyo.

De ma période de vie au Japon, il y a quelques plats que je retiens qui sont pour moi les repas du quotidien japonais : ce poulet façon yakiniku, le katsudon, le poulet au soja et au citron…

Je vous propose ici non pas un plat japonais traditionnel fait dans les règles de l’art, mais ma version à moi de plats que j’ai mangé des dizaines et des dizaines de fois. Que dis-je des centaines et des centaines de fois quand j’habitais au Japon.

Une sorte de dérivé du yakiniku japonais. Littéralement, yaki veut dire cuit et niku veut dire viande. Donc ça marche tout aussi bien avec du poulet ou du bœuf.
Au fil du temps, et en fonction des réactions de mes convives, cette adaptation de ce que ma voisine de Tokyo préparait a pris cette forme. J’en suis venue à faite toujours comme je vous l’indique dans cette recette.

Les grandes lignes de la recette

Commencez par faire revenir la viande (ici du blanc de poulet en cubes ou lamelles, que vous pouvez remplacer par du filet de bœuf) puis les oignons émincés avec idéalement de l’huile de sésame.
L’huile de sésame japonaise si vous en trouvez est toastée et a un goût très prononcé. A défaut, utilisez de l’huile de tournesol.

Puis ajoutez la sauce. Mon mélange idéal est de ½ huile de soja, ¼ huile de soja sucrée, ¼ mirin.

Le mirin est une sorte de vin de riz sucré qui a une saveur proche de celle du saké, mais avec une teneur en alcool moindre et une texture légèrement sirupeuse. Sa douceur acidulée permet de rehausser les arômes salées et umami de la sauce soja.

Puis laissez cuire tout doucement. La viande va s’imprégner des saveurs de la sauce. Les oignons aussi, ils vont devenir ultra fondants.

Ajoutez les pousses de soja en fin de cuisson. C’a peut être optionnel si vous n’en trouvez pas mais quand on les quit peu, ils changent complètement de texture, deviennent à la fois fondant mais restent encore un peu croquant. Ca peut paraître étrange et impossible à décrire mais c’est très sympa.

Servez avec du riz ou des nouilles japonaises

Un riz blanc convient tout à fait à ce plat. Préparez-le à la japonaise en le rinçant préalablement et faites-le cuire selon votre habitude ou au rice cooker. J’ai pour ma part une cocotte en fonte spécialement conçue pour le riz et le résultat est assez bluffant. C’est la cocotte Envy de Le Creuset qui m’a été offert à noël il y a 2 ans. Pas de sponsor ou de relation commerciale ici, mon mari adooooore m’offrir des cocotte Le Creuset, je ne vais pas lui interdire !

Des nouilles japonaises à la farine de blé tendre. Comptez pour ce plat 150 gr. Pendant que la viande cuit, faites cuire les nouilles dans de l’eau bouillante (1 minute de moins que ce qui est indiqué sur le paquet). C’est très rapide, environ 2 à 3 mn. Egouttez. 5 minutes avant la fin de la cuisson de la viande, ajoutez les nouilles et les pousses de soja. Mélangez et laissez ces deux ingrédients doucement s’imprégner des saveurs du plat avant de servir.

Des sobas, les nouilles japonaises à la farine de sarrasin. Procédez de la même manière.

Si vous choisissez du riz, servez-le à part. En revanche si vous optez pour des nouilles japonaises (blé tendre ou sarrasin), je vous conseille plutôt de les ajouter à votre plat de viande, c’est plus sympa. Dans ce cas, augmentez un peu la quantité de sauce.